Enfin un centre de santé moderne à Bena Mbala !

Saturday 23 June 2018

Les femmes enceinte du village Bena Mbala étaient obligées de parcourir 12km, distance séparant leur village à la ville de Miabi pour accoucher. Le centre de santé de Bena Mbala n’avait pas d’infrastructure ni d’équipement appropriés pour offrir des services de maternité de qualité. « On manquait de table d’accouchement, de lits », se souvient infirmier titulaire. Comme conséquence, le centre n’était pas fréquenté, avec moins de 50 consultations curatives et une vingtaine de naissances par mois.

L’arrivée de Save the Children dans cette aire de santé en 2015 a tout changé. Le personnel soignant a été renforcé et capacité sur plusieurs thématiques. Le centre a commencé à être approvisionné régulièrement en médicaments et la dynamique communautaire a été relancée, avec la mise en place des RECOs. « Grace à l’appui de Save the Children, les enfants malades sont identifiés à temps et référés au centre. Nous avons constaté aussi moins de décès de femmes en couches ».

Si à Bena Mbala, la population bénéficie de soins de qualité, la situation est différente pour celle de Bena Ngoyi et Kabanga, deux village situés à plus d’une dizaine de kilomètre du nouveau centre de santé. L’infirmier titulaire a plaidé par la mise en place de deux sites de soins dans ces deux villages.

Témoignage de Sido, 25 ans

« Il y a sept mois, j’accouchais dans le centre de Bena Mbala avant qu’il ne soit reconstruit par Save the Children RDC. Je me souviens du lit métallique d’accouchement en rouille. C’était dur d’accoucher dans ces conditions-là. Quand je vois ce que Save the Children RDC a fait, je suis ravie parce que je sais que, maintenant, les mamans de Bena Mbela vont donner la vie dans de meilleures conditions et obtiendront des soins de santé de qualité. Je demande à toutes les mamans de Bena Mbala de venir suivre les consultations prénatales dans ce centre de santé pour accoucher dans les bonnes conditions », dit Sido. Le centre de Santé de Bena Mbala a été reconstruit par Save the children grâce au financement de GlaxoSmithKline (GSK), industrie pharmaceutique britannique.