Bien Grandir Plus! Pour l'amélioration des connaissances des adolescent(e)s sur la santé sexuelle et reproductive
Financé par les Affaires mondiales du Canada, Bien Grandir Plus sera mis en œuvre dans sept zones de santé des communes de Kimabseke et Masina à Kinshasa, avec pour objectifs, a souligné Heather Kerr, Directrice Pays de Save the Children, de mettre à la disposition des adolescents l’information sur la santé de la reproductive, leurs onner accès au planning familial, mais aussi de briser les normes sociales.
«27% de la totalité des grossesses proviennent des adolescents de 15-19 ans, 65% des adolescents âgés de 15 à 19 ans ont déjà eu leurs premiers rapports sexuels, 22% des adolescentes ont eu leurs premiers rapports sexuels avant l’âge de 15 ans », a souligné la Directrice Pays de SCI RDC, lors de la cérémonie du lancement officiel du projet, le 16 mai au Pullman Hôtel à Kinshasa.
Bien Grandir Plus a pour objectifs d’améliorer la qualité de vie des adolescents -filles et garçons- dans les communes ciblées de Kinshasa grâce à un accès égal à des informations et aux services de santé sexuelle et de reproductive, planification familiale sensible au genre et intégrant les questions des violences sexuelles basées sur le genre. Il sera implémenté dans 7 zones de santé de la Division provinciale de santé de Kinshasa, à savoir: Zones de santé de N’Djili, Masina 1, Masina 2, Biyela, Kingasani, Kimbanseke et Kikimi.
Le projet cible les jeunes adolescents de 10 à 14 ans et de 15 à 19 ans scolarisés et non scolarisés et les parents des adolescents et adolescentes ; enseignants, prestataires de la santé, membres de communautés ciblés et acteurs communautaires.
Financement du Canada
Le Canada Selon Hearther Kerr, pendant trois ans, « Bien grandir plus » va s’activer afin que les très jeunes adolescents de 10 à 14 ans et les adolescents plus âgés de 15 à 19 ans aillent de manière équitable, accès à des informations de haute qualité, adaptées à leurs âges et sensibles au genre sur la santé reproductive et sexuelle; les prestations de services en santé reproductive et sexuelle à destination des adolescents soient de meilleures qualités donc sensibles au genre et adaptées à leurs besoins spécifiques dans les établissements de santé publics et privés.
De son coté, Nicolas Simard, ambassadeur de Canada en RD-Congo, a expliqué les motivations du financement de ce projet. « Pour nous, c’est un projet extrêmement important très bien intégré dans nos priorités internationales. Vous savez qu’en juillet 2017, le Canada a adopté une politique d’aide internationale féministe. Donc, nous souhaitons vraiment venir en aide aux jeunes femmes et filles partout dans le monde et particulièrement ici en RD-Congo. Ce projet est innovant parce qu’il permet de répondre aux besoins des jeunes adolescents et adolescentes surtout sur leur santé sexuelle reproductive ».
Le projet est financé à hauteur 10 millions de dollars canadiens et permettra à plus 47 milles jeunes filles et garçons à pouvoir comprendre les enjeux liés à la santé sexuelle de la reproduction.
Emmanuel Lukombo, secrétaire général au ministère de la Santé publique, a souligné que les avortements ainsi que d’autres causes liés à la mauvaise prise en charge des grossesses non désirées, contribuent au décès maternel à la hauteur de 20%. Il a promis un appui inconditionnel du ministère de la Sante publique à l’exécution de ce projet dont les objectifs s’alignent au plan du ministère de la Santé publique.