« Participation des communautés à la construction des salles de classe, un pari gagnant ! »
Olivier Mukadi*, 11 ans, est heureux d’étudier dans une salle de classe construite en matériaux durs (briques) et d’écrire sur un tableau.
En effet depuis qu’il a entamé ses études, Olivier n’avait connu que des salles de classe de fortune construites avec de la paille, pas de pupitre ni tableau. Les enfants du village étaient obligés d’aller à la recherche de la paille dans la brousse après chaque pluie. « Souvent, nous allions chercher de la paille dans la brousse, avec le risque d’être mordu par des serpents, sans compter les durs travaux de construction », se souvient-il.
Aujourd’hui, Olivier Mukadi* étudie dans de bonnes conditions. La pluie n’empêche plus les cours. « Ma classe est couverte de tôles galvanisés ; elle a aussi des pupitres et un tableau noir qui nous permet de bien écrire, de voir et lire les leçons. Nous sommes très contents » Outre deux nouveaux bâtiments, l’école d’Olivier Mukadi* dispose également des latrines.
« Save the Children nous a aussi donné des uniformes (culottes/Jupes, chemises/blouses), des cartables, des cahiers et des stylos. Les enfants qui n’allaient pas à l’école faute des objets classiques ont repris le chemin de l’école »
Pour réussir le projet « Education et Protection de l’enfant en situation d’urgence », Save the Children a recouru à l’approche communautaire en sollicitant la participation et l’adhésion des membres des communautés bénéficiaires. « Les agents de Save the Children nous ont expliqué que nous pouvions fabriquer des briques, apporter de l’eau ou sécuriser les matériaux de construction. Tout le village était mobilisé autour de l’autorité locale pour saisir la chance de donner à nos enfants des bâtiments corrects pour étudier », explique François Beya, parent et membre de la communauté.
Grace à ce partenariat, 90 salles de classe et 90 latrines été construites dans 15 écoles de la sous-division éducationnelle de Kamiji. Plus de 5632 élevés (2757 filles et 2575 garçons) ont bénéficié des fournitures scolaires, tandis que 52 autres enfants sortis de milices ont été pris en charge dans les familles d’accueil transitoire. 61 enfants non accompagnés (14 filles, 16 garçons) ont regagné leurs familles dans le cadre des opérations de réunification.